Martine Dallennes est originaire de la région lilloise qu'elle a (presque) quittée après l'école des Beaux-Arts pour aller vivre dans différentes villes d'Allemagne.
Depuis octobre 2003, elle s'est fixée en Vendée.Très jeune, elle s'adonne à la lecture, puis au dessin, puis à l'écriture. La peinture, ce sera pour plus tard, après le modelage et la sculpture.
Ses „Graphochromies“ se composent d’éléments graphiques (Lignes, signes, écritures) et de peinture proprement dite traduisant sa fascination des couleurs et de la lumière et le report d’impulsions ayant leur origine dans l’écriture qui est, dit-elle, “ la matérialisation de la pensée par le geste sur un support “. Celui-ci est presque toujours papier auquel elle a un rapport quasi sensuel. Ainsi, elle utilise des encres d’imprimerie traditionnelle destinées au papier, elle en aime la transparence et l’odeur, celle qui vous monte au nez  quand vous ouvrez un livre neuf.Entre deux pays, deux cultures, deux langues, deux passions (la peinture et l'écriture) faut-il choisir?
Si sa pensée est de lettres, son expression est plastique. Cela donne l'écriture dans la peinture, la peinture écrite, l'écriture peinte jusqu'à l'amuïssement. 
Et quand le geste devient indépendant ? Quand les mots s'atténuent comme dans l'écho ?
Alors, il reste la fascination des couleurs, leur luminosité, leurs harmonies, la peinture en soi qui reconduit à la pensée, aux mots. Ainsi naissent les cycles et les séries. 
Elle réalise aussi des livres d’artistes qui relèvent à la fois du carnet d’esquisses et du journal, de notes plus peintes qu’écrites au jour le jour. Ces livres sont généralement reliés avant de commencer à peindre/écrire, aucune page ne sera enlevée ni rajoutée. Ils accompagnent le travail pictural sur grands formats de papier peint aux encres d'imprimerie, de sorte que si on regardait par ordre chronologique tous les volumes réalisés, on pourrait suivre l'évolution et les rythmes de son œuvre.
Son retour au pays, la côte de lumière, la proximité de l'océan, le calme et la solitude ont entraîné un changement significatif d’une nouvelle phase : elle s’est beaucoup plus préoccupée de la composition. Et des éléments figuratifs sont apparus, renouant avec les images de ses débuts, sans nuire à la continuité générale de son travail.Elle continue à mélanger l’écriture et la peinture.